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Tlahui-Medic. No. 1, I/1996 Iintroduction à L'étude de L'utilisation Traditionnelle et Populaire des Plantes Médicinales au Mexique. VII/X VII Partie du Cours de Niveau Intermédiaire Dr. Mario Rojas Alba Instituto Mexicano de Medicinas Tradicionales Tlahuilli A.C.
Au cours des dernières années, des études
poussées portant sur le griffe du diable (Harpagophytum procumbens)
ont donné des résultats impressionnants: «Ces études démontrent que la plante n'est pas
toxique et qu'elle exerce un effet bénéfique sur l'organisme
en général, ce qui confirme ce que les indigènes de
la Namibie savaient déjà. Comme la douleur et la raideur
empirent souvent pendant l'hiver, et font obstacle au fonctionnement harmonieux
du système immunitaire, il serait sensé d'utiliser un produit
éprouvé par le temps, capable de renfoncer la constitution
et de contribuer au sentiment général de bien-être,
d'autant plus qu'il est également utile pour le système digestif
[1].» Références:
L'échinacée (Echinacea angustifolia, pallida ou purpurea) [1], jadis utilisée par les Amérindiens pour soigner les infections, les blessures et les morsures de serpent. «Aujourd'hui, l'échinacée est la plante que l'on recommande le plus souvent pour aider à renfoncer les défenses de l'organisme. Parmi les effets de cette plante pour lesquels nous disposons de documentation scientifique, citons [2] : 1. Elle stimule l'organisme dans son combat contre l'infection
bactérienne, virale et fongique.
Plusieurs chercheurs français se sont intéressés aux propriétés désinfectantes des huiles essentielles. « Dans les années 60, un directeur de laboratoire de toxicologie mesure la vitalité des germes microbiens en suspension dans l'air, avant et après la dispersion, sous forme de brouillard, d'un mélange d'huiles essentielles. Une demi-heure après la dispersion, il ne reste plus que 4 des 210 colonies microbiennes relevées au départ. Le chercheur en conclut donc que la dispersion du mélange dans l'atmosphère a pour effet une désinfection presque totale de l'air. Ce mélange, composé d'essences de pin, de thym, de menthe, de lavande, de romarin, de girofle et de cannelle, était déjà utilisé (à juste titre) par quelques médecins pour son rôle préventif dans les maladies contagieuses de l'enfance (coqueluche, grippe) et les maladies aiguës ou chroniques des voies respiratoires de l'adulte (grippe, tuberculose, bronchite). À peu près à la même époque, au cours d'une autre expérience, on enferme de l'air d'hôpital dans un flacon contenant quelques gouttes d'essence: en 20 minutes, 40% des microbes sont détruits, en une heure 80%, et en neuf heures, 100%. À titre d'indication, dans un hôpital, il y a en moyenne 10 000 germes microbiens par mètre cube d'air...» [1] Référence
Cours d'Ethnobotanique
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