Denuncian 38 mil crímenes de lesa humanidad en la impunidad
38 mille crimes contre l'humanité impunis
Tlahui-Politic 10 II/2000. Información enviada a Mario Rojas, Director de Tlahui. Colombia, a 1 de Diciembre, 2000. Col/Bel - Denuncian 38 000 crímenes de lesa humanidad
que permanecen en la impunidad.
Equipo Nizkor, miembro del Serpaj Europa, Derechos Human Rights (USA) y del GILC (Global Internet Liberty Campaign). Información
[Versión en francés al final],
30nov00
COLOMBIA: 38,000 CRÍMENES DE LESA HUMANIDAD EN LA IMPUNIDAD
Con el objetivo, entre otros, de hacer tomar conciencia a la comunidad
internacional de las dimensiones de un drama humanitario a menudo olvidado, una
coalición de ONG colombianas y europeas de defensa de los derechos humanos hizo
público, miércoles, en el Parlamento europeo, un informe sobre los crímenes de
lesa humanidad en este país latinoamericano objeto, desde 40 años a una guerra
civil extremadamente violenta. Algunas 38.000 graves violaciones de los derechos
humanos han sido censadas.
"¿Cuando la comunidad internacional va a tomar conciencia de que en un sólo año,
en Colombia, se cometen más crímenes que todos los que fueron cometidos bajo 17
años del reino de Augusto Pinochet? "
Esta interrogación en forma de S.O.S ha sido lanzada el miércoles en el recinto
del Parlamento Europeo por una mujer refugiada política colombiana, en una
ceremonia organizada a iniciativa de una serie de grandes asociaciones como las
Comisiones Justicia y Paz, la Federación Internacional de Derechos Humanos, la
Coordinación campesina europea y las grandes confederaciones sindicales
internacionales (CIOSL y CMT).
Esta asociaciones, igual que una serie de ONG's belgas, apadrinaron la difusión
en Europa de un informe de contundente sobre la situación de los derechos
humanos en Colombia, país golpeado por una guerra civil que opone desde hace 40
años guerrillas de extrema izquierda, milicias de extrema derecha y fuerzas
armadas.
El informe, redactado en base a informaciones contenidas en un banco de datos
alimentado con minucia durante 4 años por 17 ONG's colombianas censa 38.000
violaciones graves de los derechos humanos cometidas en ese país entre 1966 y
1998, y han quedado impunes.
Y todavía es tan sólo "un pálido reflejo de lo que es la realidad colombiana" Y
por cierto, esta cifra incluye tan sólo violaciones de las libertades
fundamentales consideradas por las ONG's como "constitutivas de crímenes de lesa
humanidad"; ejecuciones extrajudiciales (29.000), torturas (7.000),
desapariciones forzadas (2.800); no contabiliza otras violaciones de los
derechos humanos como las detenciones arbitrarias, los desplazamientos forzados
de poblaciones, las amenazas e intimidaciones, etc...
"UN GENOCIDIO"
El análisis de la identidad de las víctimas de estos crímenes de lesa humanidad
indica que los militantes sociales y políticos han sido apuntados en prioridad
por los matones que operan en Colombia. Es así como las ONG's que redactaron el
documento hablan de "un genocidio del movimiento campesino, del movimiento
indígena, de los movimientos de trabajadores, de los movimientos cívicos
regionales y de los movimientos políticos de oposición".
Ellas responsabilizan el Estado mismo de 80 por ciento aproximadamente de estos
asesinatos, por medio del ejército o de los grupos paramilitares. Una serie de
mecanismos, destinados a impedir el establecimiento de la verdad sobres estos
crímenes de lesa humanidad y a perpetuar la impunidad que beneficia a los
autores materiales e intelectuales, están igualmente identificados con
precisión.
Las ONG's colombianas presentes en Bruselas ayer expresaron la esperanza que su
"grito de alarma" incitará la comunidad internacional a hacer presión sobre las
autoridades colombianas para que se termine con el reino de la impunidad.
Reclamaron igualmente de la Unión europea que se abstenga de respaldar
operaciones contrarias a la necesaria pacificación del país. Claramente
apuntado: el "Plan Colombia", gran dispositivo militar antidroga instaurado por
Bogotá y Washington y, hasta ahora, desechado por Bruselas. B. DL
[Fuente: Diario La Libre Belgique, Brusela, 30 de Noviembre 2000]
VERSIÓN EN FRANCÉS
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COLOMBIE: 38,000 CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ IMPUNIS
Afin notamment de faire prendre conscience à la communauté internationale des
dimensions d'un drame humanitaire souvent oublié, une coalition d'ONG
colombiennes et européennes de défense des droits de l'homme a rendu public
mercredi eu Parlement européen un rapport sur les crimes contre l'humanité
commis dans ce pays latino-américain en proie depuis 40 ans à une guerre civile
extrêmement meurtrière. Quelques 38.000 violations graves des droits de l'homme
y sont recensées.
suite page 8/
COLOMBIE
MÉMOIRE: 38.000 violations graves des droits de l'homme recensées dans un
rapport alarmant CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ IMPUNIS. ET OUBLIES
"Quand donc la communauté internationale se rendra-t-elle compte qu'en une seule
année en Colombie, on commet davantage de crimes que tous ceux qui ont été
commis pendant les dix-sept années de règne d'Augusto Pinochet au Chili?"
Cette interrogation en forme d'appel au secours a été lancée mercredi dans
l'enceinte du Parlement européen par une réfugiée politique colombienne, lors
d'une cérémonie organisée à l'initiative d'une série de grandes associations
comme les Commissions justice et paix, la Fédération internationale des ligues
des droits de l'homme (FIDH), la Coordination paysanne européenne et les grandes
confédérations syndicales internationales (CISL et CMT). Ces associations, tout
comme une série d'ONG belges, ont parrainé la diffusion en Europe d'un rapport
accablant sur la situation des droits de l'homme en Colombie, pays meurtri par
la guerre civile opposant depuis 40 ans guérillas d'extrême gauche, milices
d'extrême droite et forces armées.
Ce rapport, lui-même rédigé sur base des informations contenues dans une banque
de données établie avec minutie pendant quatre ans par 17 ONG colombiennes,
recense 38.000 violations graves des droits de l'homme commises dans ce pays
entre 1966 et 1998, et demeurées impunies.
Et encore s'agit-il seulement d'"un pâle reflet de la réalité colombienne". En
effet, ce chiffre englobe seulement des violations des libertés fondamentales
jugées par les ONG comme "constitutives de crimes contre l'humanité" :
exécutions extrajudiciaires (au nombre de 29.000), tortures (7.000),
disparitions forcées (2.800); il ne comptabilise pas d'autres violations des
droits de l'homme comme les arrestations arbitraires, les déplacements forcés de
populations, les menaces et intimidations, etc.
"UN GÉNOCIDE"
L'analyse de l'identité des victimes de ces crimes contre l'humanité indique
que les militants sociaux et politiques ont été prioritairement visés par les
tueurs sévissant en Colombie. À cet égard, les ONG à la base du document parlent
de "génocide du mouvement paysan, du mouvement indigène, des mouvements de
travailleurs, des mouvements civiques régionaux et des mouvements politiques
d'opposition". Elles imputent la responsabilité de 80pc environ de ces tueries à
l'Etat lui-même, via l'armée ou via des groupes paramilitaires. Une série de
mécanismes sont également identifiés avec précision, destinés à empêcher
l'établissement de la vérité sur ces crimes contre l'humanité et à perpétuer
l'impunité dont bénéficient leurs auteurs et commanditaires.
Les ONG colombiennes présentes à Bruxelles hier ont émis l'espoir que leur "cri
d'alarme" incite la communauté internationale à faire pression sur les autorités
colombiennes pour que soit mis un terme au règne de l'impunité. Elles ont
également réclamé de l'Union européenne qu'elle se garde bien de cautionner des
opérations jugées contraires à la nécessaire pacification du pays. Clairement
visé: le "Plan Colombie", vaste dispositif militaire antidrogue mis sur pied par
Bogota et Washington et, jusqu'à présent, boudé par Bruxelles. B.DL.
[Fuente: "LA LIBRE BELGIQUE" - Jeudi 30 novembre 2000]
From: Editor Equipo Nizkor nizkor@teleline.es
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